Gabriel Moraes Aquino
tel. +33 7 68 85 68 96
email. gabrielmoraes.aquino@gmail.com
Bio
(ENG)
Born in 1994 in Rio de Janeiro, Brazil, Gabriel Moraes Aquino lives and works in Paris.
Photographic plasticity is often found in the practice of Gabriel Moraes Aquino. Capturing a Parisian wandering during the commemoration of the independence of Brazil with Parada crua (2020) or installing prints of European palm trees with Negative Palms (2021-2022), it is a look at the tropicalism and mobility that he manipulates with this medium. The simple actions of the artist – exchanging words and coconuts in Fortune Coconuts (2021) or a Friendly haircut (2018) – noticeably counterbalance the questions of geographical remoteness and cultural displacement while arranging, physically and conceptually, spaces of conviviality. His attachment to the “local” scale and to the relationships that develop there is already apparent, working regularly in situ. Many trips border the career of Moraes Aquino, who has nevertheless settled in France since 2017. Upon leaving the Beaux-Arts de Paris in 2020, it is a roaming of residences between the Cité des Arts, the Fiminco Foundation and now at Artagon Pantin. The community that he integrates there gives birth to the most recent project of the artist reconciling collaboration and the environment of the performance that he likes.
Battle Piece (2022 – present) revolves around a community of dancers and a collaboration with Nicolas Faubert. Orchestration of duels of hip hop and various styles, these face-to-faces break down barriers between established groups in rhythm, crystallize time around bodies in motion. For the artist, gesture becomes dialogue; dance “a language we all speak. From these events will be born a series of films, the first chapter of which presents dance as an act of survival, draws a landscape of the relationship, where the absence of subtitles is enough - as in the daily life of our lives - and questions us. on what coexist. The shared conception of this project syncretizes the artist's ties to collective work, traceable from the beginning of his plastic practice as a member of the Gregário collective, in Rio de Janeiro.
— text by Alexia Pierre



(FR)
Né en 1994 à Rio de Janeiro, au Brésil, Gabriel Moraes Aquino vit et travaille à Paris. Il diplôme de l’École des Beaux-Arts de Paris en 2020.
La plasticité photographique se retrouve souvent dans la pratique de Gabriel Moraes Aquino. Capture d’une errance parisienne lors de la commémoration de l’indépendance du Brésil avec Parada crua (2020) ou installation de tirages de palmiers européens avec Negative Palms (2021-2022), c’est un regard sur le tropicalisme et la mobilité qu’il manipule avec ce médium. Les actions simples de l’artiste – échange de mots et de noix de coco dans Fortune Coconuts (2021) ou d’une Friendly Hair Cut (2018) – contrebalancent sensiblement les questions d’éloignement géographique et de déplacement culturel tout en aménageant, physiquement et conceptuellement, des espaces de convivialité. Transparaît déjà alors son attachement à l’échelle du « local », et aux relations qui s’y développent, travaillant régulièrement in situ. Moult déplacements jouxtent le parcours de Moraes Aquino, néanmoins installé en France depuis 2017. A sa sortie des Beaux-Arts de Paris en 2020, c’est une itinérance de résidences entre la Cité des Arts, la Fondation Fiminco et maintenant a Artagon Pantin. La communauté qu’il y intègre donne naissance au plus récent projet de l’artiste conciliant collaboration et le milieu de la performance qu’il affectionne. 
Battle Piece (2022 – présent) s’articule autour d’une communauté de danseurs et d’une collaboration avec Nicolas Faubert. Orchestration de duels de hip hop et styles variés, ces face-à-face décloisonnent en rythme des groupes établis, cristallisent le temps autour de corps en mouvement. Pour l’artiste, la gestuelle devient dialogue ; la danse « une langue qu’on parle tous. » De ces évènements naîtra une série de films, dont le premier chapitre présente la danse come acte de survie, dessine un paysage de la relation, où l’absence de sous-titres suffit – comme dans le quotidien de nos vies – et nous interroge sur ce que coexister. La conception partagée de ce projet syncrétise les attaches de l’artiste au travail collectif, traçable depuis le commencement de sa pratique plastique en tant que membre du collectif Gregário, à Rio de Janeiro.
— texte par Alexia Pierre
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